La pêche à soutenir.
Christian Maumet - Honu - Port-Camargue.
Un mouillage, voire une lente dérive au gré d’un faible courant ou d’un vent tout juste perceptible,
sont des instants privilégiés pour la pêche à soutenir ; C’est une pêche côtière qui se pratique
entre cinq et quinze mètres de profondeur, et il s’agit de présenter avec une ligne plombée,
un appât naturel pour mettre en appétit les hôtes des fonds marins susceptibles d’améliorer notre ordinaire.
Les dorades en ligne de mire.
Active ou passive, la pêche à soutenir est modulable à souhait:
Passive avec la pêche de la farniente, celle de l’apéro ou de la nuit on dort, la ligne amorcée pêche seule,
fil tendu, pick-up du moulinet fermé ; Le poisson aura tout loisir de déguster l’appât sans se faire prendre;
La belle pièce mis en éveil par la résistance de la ligne s’en ira ailleurs se restaurer sans risque;
Reste l’espoir de ……..l’exception qui infirme ces affirmations.
Active, canne en main droite, pick-up du moulinet ouvert, fil tendu mais contrôlé par main gauche,
on est en contact direct avec la moindre touche du poisson (petit toc ressenti dans le fil tenu à la main);
On laisse au poisson prendre du fil pour qu’il avale l’appât sans résistance;
On referme le pick-up du moulinet;
0n reprend du fil pour rétablir le contact avec le poisson (toc caractéristique);
Ferrer et ramener sans précipitation.
Montage et appâts
Deux montages sont préconisés et détaillés selon les schémas joints:
Plomb olive coulissant de 40 à 60 grammes, hameçon numéro 4, pour les fonds sablonneux.
Plomb fixe de 40 à 60 grammes en bout de ligne dans les fonds rocheux
(en cas d’accrochage seul le plomb est perdu).
Hameçon numéro 8 car possibilité des poissons de roche.
Vers durs enfilés avec une aiguille spéciale, crevettes grises, petits crabes mous,
et moules sont des appâts de choix pour les dorades qui depuis une quinzaine de jours
offrent de belles pêches par beau temps. Ce n’est pas encore le cas pour les loups,
à la traîne ou au jigging, avec de belles bredouilles successives, car la mer tarde à se réchauffer